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Se former ou ne pas se former...

Bienvenu dans le monde 2.0, où tout ce que l'on entreprend passe par de nouvelles formations, toutes riches d'un savoir indispensable à la réalisation de nos projets. Passage obligatoire ? Leurre ? Entre-deux ?

Dans cet article nous explorons le sujet et revenons à l'essence de ce qu'apporte une formation. Ses limites et ses bénéfices.


Le besoin d'être rassuré

Nous sommes humains, et l'accès favorisé aujourd'hui aux formations vient nous chercher dans ce que l'on souhaite faire, réellement, de notre vie.

Parfois les idées, mêmes les plus folles et celles nées de nos rêves se frotte à la douce ou dure réalité. A-t-on actuellement les compétences requises pour mettre en place le projet.


C'est là tout le sujet. Car malins comme nous sommes, plusieurs choix s'offrent à nous. Celui que nous enseigne la société est celui simple d'un savoir théorique amenant à un diplôme puis à un métier. La formation ou l'enseignement par excellence.


La vie, malicieuse, n'est pas toujours de cet avis. Certains apprennent par eux-mêmes, ce sont les autodidactes, aujourd'hui de plus en plus nombreux avec les phénomènes du "do it yourself" ou la facilité d'accès aux informations via le web.


Enfin une troisième espèce apprend en faisant, ce sont les élèves de la vie. Tout comme les enfants n'ont pas de formation en laçage de chaussures mais finissent bien par y arriver. Ou optent pour le scratch... Chacun son chemin.


Le savoir théorique rassure, autant nous-mêmes que les personnes qui viennent bénéficier de nos compétences, voire nos parents. Et oui, encore eux, quelque soit notre âge, nous venons bien de quelque part et ce quelque part aussi souhaite être rassuré, pas toujours à raison d'ailleurs.




Alors quoi faire ?

Chercher l'équilibre.

Développer de nouvelles compétences demande à trouver l'équilibre entre :

Un savoir théorique

De l'expérience pratique

La confiance en un paire qui connaît le métier.


C'est la bonne balance entre ces trois volets qui permet de développer une réelle compétence, lucide, en ayant conscience de nos limites actuelles.


Donc se former oui, si cela soutient notre projet et ne s'enferme pas dans un savoir théorique.

Être autodidacte oui, mais ne pas s'empêcher de demander l'avis de personnes plus expérimentée.

Apprendre en faisant aussi, mais en sachant garder notre sang froid pour éviter l'effet bidouille ou apprenti sorcier.


Se former c'est un choix d'investir en échange de savoir théorique, d'expérience pratique et d'une personnes pouvant nous transmettre ses facultés.

La formation inutile, c'est lorsque l'on a déjà les compétences, mais que c'est un défaut de confiance qui nous empêche d'exercer.

Enfin la déformation, c'est lorsque nous étions alignés dans nos manières de faire et d'être et que des idéaux conceptuels nous font dévier.


L'important c'est d'identifier les compétences que l'on a, celle que l'on aimerait acquérir en lien avec l'énergie, le temps et le budget disponible. Et enfin aussi la possibilité de faire appel aux services d'un tiers pour réaliser la partie technique du projet.


Ainsi, on garde un regard discernant et on réparti notre temps selon ce qui est nécessaire, indispensable ou peut-être déléguer. Cette douce intelligence nous permettant de rester lucide sur le but derrière le projet, tendre vers une vie riche et plein de sens. Seuls, en équipe, ou avec un coup de main momentané.


La vie trouvera toujours un chemin.


Le courage du discernant

C'est le votre, celui d'une personne qui s'informe et reste réaliste sur ses propres limites autant que ses capacités d'apprentissage.


Offrir des outils de constructions de projet et d'aide pour en lever les freins et voiles. Voilà qui rentre dans mes compétences.


Alors au plaisir de faire fructifier et maturer les vôtres.


Théo

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