Serait-ce le déluge ?
Non, ce sont nos émotions qui s'expriment à corps et à cri à l'intérieur de nous. Parfois discrète et subtile, parfois enfouie et mécontente, parfois tues, parfois vives, célestes et solaires.
À chacun l'art et la manière de faire avec, de ressentir si possible et de laisser s'exprimer quand penser l'émotion ne suffit plus.
Le baroudeur trouvera le chemin
Les émotions n'ont pas toujours eu la part noble. Souvent contenues, réprimées ou non autorisées. Chaque génération à fait au mieux, fait avec, laissant au corps la joie de somatiser.
Aujourd'hui les donnes changent, autant scientifiques, que l'état d'esprit et l'envie de ne plus contenir. Ce qui ne veut pas non plus dire déverser à tout va. L'entre deux tient dans un accueillir. Ou exprimer avec justesse, à la bonne personne, la bonne intensité et au bon endroit. Le timing étant de la partie.
Trop tard, on le garde en soi. Trop tôt la vivacité de l'émotion peut alors se faire volage et violente.
Le juste milieu vient d'un secret que connaissent les anciens... un bon vécu.
Alors à nos jeunes générations ainsi qu'à celles d'alors, nous ne pouvons que souhaiter d'apprendre ou réapprendre ce langage subtil et universel.
Là où maintes livres nous orientent à comprendre le pourquoi de l'origine des émotions et de leur message. D'autres nous enseignent d'où elles viennent, si elles nous appartiennent ou pas, si elles sont l'objet d'un chantage ou d'un héritage et enfin comment les accompagner comme il se doit.
Reste une belle notion générale, pour les accueillir, la plus grande difficulté est parfois de ressentir. Alors dans ces rares fois là , exit le sport, la clope, la bière ou le "chaud doudou" de réconfort. Une bonne inspire/expire et nous voilà en lien avec ce remue ménage interne. Quelle qu'en soit la couleur, libre à nous d'apprendre à l'apprivoiser, l'honorer, la ressentir en nous pour mieux la déceler chez les autres.
Sans en faire un must have, ou l'objet d'un doux chantage. Chacun hérite de son histoire son vécu et ce qu'il est. Certaines émotions sont fortes et tourmentées, d'autres plus douces et délicates. Toutes composent la palette et la richesse de l'être humain, dans sa splendeur et ses gouffres de noirceur. Mais toutes expriment à leur manière un élan de vie qui lorsqu'il déferle peut nous submerger.
Essayez, simplement revenir à une émotion de faible intensité disons 5/10, et de respirer avec elle pour en accompagner le processus. Celle-ci, telle une courbe gaussienne, montera en intensité pour atteindre son plein potentiel et une fois celui-ci exprimé et ressenti retombera tel un soufflé. Essayez, vous verrez.
Envie d'aller plus loin
Pour les vagues plus costauds, d'intensité 9 ou 10, d'autres outils existent et l'on peut apprendre à naviguer par ce type de temps pour en faciliter la traversée.
Au plaisir de vous accompagner dans vos futures aventures et explorations internes.
Théo, marin des émotions aimant naviguer par gros temps.