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Pardonner, à soi, à l'autre, à la vie.

Le pardon, une notion parfois complexe dans notre ère de l'instantanéité.


Qu'est ce qui se cache derrière cette notion, et comment la mettre en pratique au jour d'aujourd'hui ?



À qui la faute ?

Derrière le pardon se cache la notion de faute. Faute qu'une personne aurait commise à notre égard ou que nous aurions commise envers nous-mêmes.


Il peut s'agir du mot de trop, du geste ou même de la pensée qui a osé apparaître dans notre esprit ou encore de son absence.


Fort est de constater que nous sommes humains, et parmi nos nombreuses qualités et défauts, nous avons celle d'apprendre de nos erreurs afin d'évoluer, de grandir et de tirer les leçons de nos expériences.


Ce que nous sommes, disons et faisons dépend souvent de notre histoire et de notre vécu. Ceux-ci sont comme des héritages ou un terreau qu'il nous est possible de cultiver. Qu'il soit désertique, aride, humide, tempéré ou florissant, ce que nous y ferons pousser dépend en partie de la nature du sol et surtout de notre intention et de la qualité de l'énergie que nous mettons à travailler notre terrain.


Lorsqu'un évènement survient qui vient contrarier nos plans, il devient parfois plus facile de blâmer, maudire ou médire. Cela est tout à fait humain. Seulement, une fois l'évènement passé que faire ? En restant dans cet état d'esprit, une seule personne en pâti. Nous-mêmes. Car les pensées et la mémoire de l'évènement restent comme bloquées, ne pouvant passer à autre chose. Et c'est toute une magnifique quantité d'énergie qui reste figée et donc indisponible pour faire autre chose.


Plusieurs choix s'offrent à nous,


-Rester dans cet état d'esprit, au risque de faire fuir l'entourage qui ne supporte plus nos plaintes à l'égard de nous-mêmes, de l'autre ou du système. C'est un pari à prendre et demandera à notre entourage des liens solides pour ne pas fuir, nous chasser ou se lasser.


-Ne rien faire. Juste vivre avec la sensation d'injustice ou une intolérance prononcée à l'égard de certains comportements, ou envers les faits et gestes des autres dont on constate le non sens mais dont on se sait quoi faire. Ce qui nous fait contacter une forme d'impuissance, souvent source de frustration puis de colère et enfin de rage.


-Et enfin pardonner, donc en quelque sorte accepter que l'erreur soit humaine, que nous avons tous une histoire, que souvent celle-ci guide nos pas jusqu'à ce que nous en prenions conscience et commencions à poser de nouvelles bases. Pourquoi ne pas arrêter de porter le fardeau ?



Qui trinque ?

A priori, celui que le regret, la colère ou l'amertume affecte. Donc point de salut sans pardon. À partir de là, nous commençons à entrevoir qu'en effet, les pensées associées à cette absence de pardon germent dans notre esprit, prennent place dans nos émotions et somatisent dans notre corps. Donc au-delà d'une forme de sagesse d'esprit, pas nécessaire d'être mathématicien hors pair pour poser l'équation.


En s'offrant un pardon inconditionnel, donc sans condition, celui dont on apaise la souffrance est tout d'abord nous-mêmes. Puis par la suite, se pardonner à soi aidera à reconduire le courant vers l'autre si c'est notre volonté.


En prenant soin de nos 50% dans la relation, nous nous assurons la possibilité de nouer des relations de qualité. À savoir en trouvant ce qui fait écho en nous lorsque celles-ci nous irritent et d'en trouver la source pour en prendre soin. Alors on devient en capacité d'aborder serein la situation qui hier nous affectait et nous empoisonnait l'esprit faute de pouvoir passer à autre chose. N'ayant prise que sur nous-mêmes de manière pleine et entière, autant commencer par déminer notre terrain avant de parcourir celui de l'autre.


Cette énergie consacrée à ruminer ou à ressasser peut aussi être dirigée pour assimiler, digérer et intégrer. Car tout bon repas aussi copieux ou peu ragoûtant qu'il soit finira par trouver une voie de sortie. Ce n'est qu'une question de temps et de chemin...


Voie de salut

Enfin quand le pardon est impossible, il est sage de se demander si ce pardon ne nécessite pas la présence d'un autre, un neutre, dont on ait viscéralement besoin pour être entendu dans notre démarche et que cet autre, extérieur à nous, puisse nous voir dans ce que l'on nomme, exprime et ressent comme une faute sans pour autant nous juger pour nos actes, nos dire ou nos pensées.


Alors cet autre nous transmet ce que nous ne pouvons encore nous offrir : un pardon salutaire que nous n'avons jamais pu encore nous octroyer.


Libérant les vannes, ce premier geste sain en entrainera sûrement d'autres et qui sait, peut-être un jour serons-nous celui qui accueille sans condition et aide l'autre à se pardonner.


Alors la boucle sera bouclée.



Curieux d'en savoir plus ?

Se pardonner s'apprend, comme toute notion similaire lorsqu'elle nous est inconnue ou n'a pas pu nous être inculquée.


Prenons le temps ensemble d'un accompagnement ou d'un soin énergétique pour explorer à votre rythme le sujet.

À chaque personne ses outils, ses sensibilités et ses ouvertures. L'important étant de trouver la voie qui nous parle et nous correspond.


Au plaisir d'échanger,


T.



Sources d'inspiration :

-Enseignement du yoga, YogaLite, kaivalyadham

-Yama niyama de pantanjali.

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