Difficile de définir sans réduire un si large et vaste sujet.
Que ce soit par les ouïes dires ou tout ce que l'on en entend. Au final, on ne sait plus vraiment quoi en penser ni ce que ça apporte en terme de vitalité, de santé, de compréhension de soi et de l'être humain dans une globalité, voire une ouverture vers la spiritualité.
La base
Nous sommes plus que de simples êtres de chair et de matière. Quelque chose autre, l'énergie, le flux de la vie, circule en nous. Lorsque ce fluide est absent ou que nous sommes vidés de notre énergie, la vie nous quitte.
C'est de cela, d'un fluide de vie ou d'une énergie en nous que les soigneurs énergétiques essayent de ressentir, de réguler, de débloquer, de prendre soin et d'harmoniser.
De nombreuses théories nous l'expliquent en parlant par exemple de chakras, qui sont considérés comme des centres énergétiques du corps humain. Leur juste fonctionnement ou dysfonctionnement pouvant être mis en lien avec les affections du corps humain, nos troubles émotionnels et ceux de notre psyché. D'autres nous parlent de Nadis, ou canaux d'énergie comme la médecine ayurvédique.
Les raccourcis de pensée sont faciles. On peut s'y perdre et proposer une vision simpliste d'un être humain à travers ce prisme. Seulement, c'est là que l'on distinguera le praticien débutant (encore identifié à la théorie des formations et enseignements reçus) à celui plus expérimenté qui saura aborder chacun et chaque sujet avec discernement. Comme quelque chose unique qui ne se résume pas à un cas d'école.
Il est donc d'usage de prendre en compte la personne accompagnée à l'instant T, dans ce qu'elle vit et de percevoir au-delà des apparats ce qui émanent de son intériorité pour toucher directement à la source de la problématique et observer si l'on est en mesure de la réguler. Comme un torrent de vie.
L'approche
Elle est holistique, c'est à dire qu'elle aborde l'humain dans son ensemble, comme un système complexe et interrelié. De ce fait, il devient alors intéressant d'observer un symptôme avec un point de vue plus large et d'essayer de déceler ce que le corps ou l'âme souhaite passer comme message à travers la difficulté de vie rencontrée ou la temporaire perte de santé et de vitalité.
Le but n'est pas nécessairement de solutionner. Loin des clichés pouvant soigner n'importe quel cancer ou autre maladie incurable. Laissons cela à la médecine classique qui propose ses propres solutions et son regard unique. Ici, l'objet est d'abord de poser de la compréhension sur ce qui génère la somatisation du corps.
Ainsi on va directement à la source du problème, on coupe les vannes qui l'alimentent ou on assainit la source et un rétablissement peut ainsi devenir possible en fonction de l'état d'avancement de la personne et de sa problématique. Néanmoins, on ne se prétend pas "guérisseurs", "magiciens", ou "sorciers". Il y a dans ces pratiques aussi un code de déontologie, celui de ne pas nuire. Et la route est longue et difficile pour le respecter sans projeter nos intentions sur les autres, sans juger, et en gardant une neutralité objective.
Toute discipline possède ses limites. Le soin énergétique offre un autre regard sur une thématique donnée en permettant d'aborder la personne par d'autres canaux de perceptions, ni plus, ni moins.
C'est en cela qu'elle diffère des soins classiques et qu'elle questionne, car comment prouver de manière rationnelle, cartésienne ou scientifique ce qui ne peut être palpable, mesuré ou observé à l'œil nu. Voilà le dilemme auquel nous faisons face quotidiennement. Celui d'une forme de croyance, d'un effet placebo, seulement, avec les années d'expérience, viennent les récits, les cas réels d'un changement, voire, mot tabou, d'une guérison, que la médecine avec son regard propre ne sait expliquer. Cela dérange, c'est évident. Mais en attendant, l'important n'est-il pas que la personne en souffrance trouve une voie de sortie vers un possible rémission ou une compréhension plus profonde de ce qui lui arrive ? Et peut-être s'éveiller par ce chemin à une forme de spiritualité intérieure.
C'est là toute la question.
Prenons le temps de nous demander ce que nous cherchons au fond de nous en allant à la rencontre et la découverte de ces pratiques ? Que peuvent-elles nous apprendre sur nous même et sur la vie que nous ne trouvons pas ailleurs ?
Comment savoir si l'on peut faire confiance ?
Restons terre à terre. Dans ces disciplines le diplôme ou la formation restent dépendants de la personne qui enseigne. Donc il est bienvenu de s’intéresser à la personne derrière la pratique.
Comment se sent-on en sa présence, est-elle alignée, c'est à dire, met-elle en application les conseils qu'elle prodigue ? Respecte-t-elle la personne ou cherche-t-elle à inculquer des croyances limitantes (dogmatiques par exemple).
Pour le reste, il existe de très nombreuses pratiques, qui parfois naissent d'une expérience de guérison. C'est à dire, qu'une personne ayant souffert d'une maladie non actuellement comprise par la science trouve une voie de sortie et souhaite la partager au plus grand nombre. Celle-ci finira par créer sa méthode, portant son nom ou celui qu'elle aura trouvé juste pour définir sa pratique.
Et pour le grand public, c'est source de confusion. Laissons chacun trouver sa voie. Dans ces milieux, l'important n'est pas l'accompagnant, la pratique ou le thérapeute, mais bien à travers ces rencontres et ces approches différentes de petit à petit mieux nous connaître, comprendre ce qui nous arrive pour tendre vers plus d'harmonie et un mieux-être général.
Alors la seule solution rationnelle qui nous reste pour oser faire le premier pas est de se faire sa propre opinion, et pour cela seule l'expérience pleine et entière peut nous aider à nous faire notre idée.
A bon entendeur.
Beau cheminement vers vous-mêmes.
Curieux d'en savoir plus ?
Prenez le temps d'un appel pour vous orienter vers les services les plus appropriés à la phase de vie que vous traversez.
Au plaisir de vous lire,
T.
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