Qu'en est-il de l'impact écologique de nos émotions ?
Ou quand notre manière de gérer nos émotions nous poussent vers une légère sur-consommation...
Et si prendre soin de nos émotions était une clef vers une démarche écologique ?
Certes relier deux thèmes aussi lointains qu'écologie et émotion semble abstrait. Seulement, si l'on y regarde de plus près. De nombreux ponts existent entre nos actes et ce qui les animent.
Les émotions sont notre moteur, elles sont là et présentes au quotidien pour nous animer et nous amener vers ce qui les satisfaits ou non. Seulement, bien qu'une forme de sagesse émotionnelle et relationnelle existent, celles-ci possèdent quelques facettes malicieuses qui nous poussent parfois à des excès.
Ce sont ceux-ci sur lesquels nous pouvons avoir un impact. Car lorsque à l'intérieur les émotions débordent, le système d'alarme se met en marche et tout l'être cherche à retrouver un état de calme, soit en extériorisant ses émois internes, soit en mettant un couvercle chic, brumeux ou délicieux par dessus.
Et ces moyens, nous les connaissons tous, qu'ils soient véhiculés par une image de société nous poussant dans nos travers de consommations, au fait d'aller chercher réconfort dans une nourriture affective.
Dans la majeure partie des cas, nous allons donner une réponse permettant de recouvrir l'inconfort sans en traiter la source. Ce sont les actes de compensation ou de compulsion.
Ils sont pour la plupart bénins, seulement, ils nous poussent à aller vers quelque chose dont nous n'avons pas nécessairement besoin si nous trouvons de nouvelles réponses pour être à l'écoute de nos émotions, les laisser vivre leur vie et aller à leur terme.
Plaisir coupable quand tu nous tiens...
Quels impacts sur la société ?
Ils sont, somme toute, assez simples et très ancrés dans notre société. À journée harassante, boire un pot. À un quotidien fort en montagnes russes émotionnelles, achat de nouveaux vêtements ou petit plaisir délicieux venant remplir notre cher ventre afin que le tumulte s'apaise par étouffement gustatif spontané. La douce décharge d'hormone de bonheur éphémère, sincère et toujours accessible.
Rien de mal à tout cela, chacun étant humain, nous trouvons tous nos propres réponses en cas de situations intenses. Seulement si l'on y regarde de plus près, cela nous amène à manger plus que de besoin, donc engendrer une fatigue physiologique et organique. Cela nous amène à consommer plus que de besoin, donc une nécessité de stockage, d'énergie pour entretenir nos objets et encore une belle énergie pour les incinérer ou les recycler une fois leur rôle joué, à savoir, apaiser nos émotions.
Et concernant les autres facettes, comme le recours à des substances apaisantes, celles-ci ont aussi leur propre impact sur le plan cognitif, organique et relationnel. L'idée derrière l'article n'est point une forme camouflée de culpabilité, mais bien une piste de réflexion, une fenêtre à ouvrir et une nouvelle voie à tracer.
Cette voie nous invite à découvrir les émotions pour ce qu'elles sont, de l'énergie en nous qui ne demande qu'à être investie. D'autres voies peuvent nous aider à réguler nos émois peut-être de manière moins impactantes pour notre écologie interne autant que celle de la société.
Il s'agit de voies naturelles, comme celle des activités en extérieur, de la respiration, du sport ou encore des pratiques méditatives. Bien qu'elles soient nombreuses et variées, nous sommes tous en capacité de s'essayer au jeu et observer les effets. Ce sont autant de pistes à explorer pour donner de nouvelles réponses à nos émotions par un meilleur accueil et une meilleure écoute. Afin de nous éviter de devoir les recouvrir par les plaisirs gustatifs ou leur autre facette vestimentaire.
Enfin il existe aussi la possibilité de sublimer nos émotions en s'ouvrant à notre créativité. Reste à trouver sous quelle forme; et pour cela, les pratiques artistiques ou créatives sont toutes indiquées.
Ces pistes nous amènent vers une écologie intérieure nous permettant de sortir de nos impulsions pour faire de vrais choix et ainsi savourer pleinement ce que nous mettons en bouche ou ce dont nous nous habillons sans porter en plus la couleur de leur culpabilité.
Vers des choix de gestions émotionnels écologique et responsable, il n'y a qu'un pas. Et pour les adaptes des montagnes russes ou de la plongée en eaux profondes. Il y a aussi de nombreuses professions dédiées au sujet pour nous aider à mieux nous réguler et éviter d'en passer par une surconsommation.
En bref, apprendre à cultiver l'art d'un plaisir vrai, simple et sincère.
Curieux d'apprendre à mieux vous écouter ?
Que ce soit pour vous ou vos émotions, la voie est ouverte pour trouver les outils adéquats et donner juste réponse à nos stimulus intérieurs.
En espérant que cet article vous apporte plus de clarté sur le sujet.
Au plaisir de vous lire.
T.
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